
Ce projet s’inscrivait dans le cadre de la 12e édition du Printemps Coréen, un festival annuel dédié à la promotion de la culture coréenne en France. L’association, fondée en 2012 à Nantes, a pour objectif de tisser des liens durables entre l’Europe et l’Asie à travers des projets culturels. Mon rôle, ici, était de concevoir la charte graphique de l’événement.
Ma démarche créative s’articule autour de l’axe 1 : la signalétique coréenne. J’ai choisi de me concentrer sur l’essence même de la culture coréenne en mettant l’accent sur la vie urbaine. L’idée était d’explorer la rue dans sa diversité, capturant l’énergie des passants, l’architecture des bâtiments et l’influence des affiches publicitaires omniprésentes. Pour refléter cette ambiance, je me suis inspiré des techniques visuelles, notamment le fish-eye, qui évoque l’atmosphère des supermarchés 7Eleven avec leurs miroirs grossissants.
En adoptant un style inspiré du street art, j’aspire à dynamiser l’identité visuelle du festival et attirer un public jeune, tout en créant une expérience visuelle immersive qui capte l’essence vibrante de la vie urbaine coréenne.
Concernant le dépliant, j’ai opté pour une mise en page à deux colonnes par page pour créer une dynamique particulière. Les titres, positionnés verticalement, rappellent les panneaux publicitaires omniprésents dans les rues coréennes. Cette disposition permet de jouer sur les contrastes : l’ordre rectangulaire des panneaux et l’aspect plus organique des cercles contenant les images en effet fish-eye. Ce choix vise à exprimer la diversité des passants et des paysages urbains, en ajoutant une touche créative avec l’effet de distorsion du fish-eye, qui déforme les images pour évoquer l’effervescence de la vie urbaine.
Cette approche visuelle se décline naturellement sur l’affiche et les flancs de bus, créant ainsi une expérience sensorielle immersive qui reflète la vivacité et la diversité de la culture urbaine coréenne.